Mangeons bien , mangeons bio!!!!!!!
Bon alors non, je ne me lance pas dans les slogans publicitaires mais faut bien introduire le nouveau coup de coeur de Pamplemousse.
Moi c'est réglé, je ne peux pas passer une journée sans chocolat et je n'ai pas la main verte du tout! Je suis la seule Terrienne capable de te tuer un cactus en le noyant! Et pourtant j'en fait même pas exprès mais c'est ma nature de maman super protective qui a toujours peur que les petits bouts manquent de quelque chose!
Bref, tout ca pour dire que je ne vais pas devenir une disciple de ce livre, mais il est super quand même et faut le lire!
( Non, je ne recois aucune commission de la part de l'auteur, soit dit en passant!)
Un jardin dans les Appalaches, Barbara Kingsolver, Steven Hopp et Camille Kingsolver
L’auteur et sa famille ont essayé pendant un an de devenir des « locavores », c'est-à-dire de ne se nourrir que des produits locaux et de préférence produits par eux-même ou des environs.
Pour cela, ils ont emménagé dans une ferme, se sont mis à faire pousser des légumes, à élever des animaux (dindes, poulets), à produire leur fromage. Ils ont choisi de ne plus consommer d’aliments nécessitants des trajets en avions ou en camions de plus de 100 miles (150 km), ou de produits industriels ou génétiquement modifiés, d’aliments grands consommateurs d’additifs et de pesticides .
Et un tel choix n’est pas si facile à assumer entre la peur réelle de manquer de nourriture lorsque les légumes refusent de sortir de terre, la frustration liée à l’abandon de certains aliments (bananes, chocolat ), le membres de cette famille nous raconte avec beaucoup d’humour cette année pas comme les autres.
Cet essai collectif (l’auteur a mis à contribution son mari et ses deux filles) nous parle tout autant de la culture si attendue de l’asperge, que de la maladie de la vache folle, du tourisme à la ferme, de l’élevage des poussins, du commerce équitable, des 1001 variétés de courges, du choix d’être végétariens, des restaurants « solidaires », mais aussi et surtout de cuisine saine et succulente, de repas qui font saliver d’envie.
Des nombreux encarts portant sur les besoins en carburant des avions, sur les OGM, sur l’agriculture intensive, etc sont insérés tout au long du récit et nous renvoient à des sites plus complets sur le sujet, (malheureusement) souvent en anglais.