Il n'y a qu'un pas entre la mer baltique et l'Afrique
Ou du moins c'est ce que Dame Pamplemousse voudrait nous faire croire!
Elle n'a aucun scrupule a passer du chaud au froid, pour nous présenter ce merveilleux pique- épingles africain réalisé au point de croix.
Et sans transition, elle nous offre son coup de coeur pour un roman glacé au nord de la planète! Un coup a attraper un bon rhume tout ça!!
L’heure trouble, Johan Theorin
Cette "heure trouble" dont il est question, c'est le crépuscule, le moment où, sur l'île d'Oland, en pleine mer Baltique, un petit garçon échappe à l'attention de son grand-père et escalade le mur de pierre du jardin, avant de s’aventurer pour la première fois sur la lande déserte. Il se perd et rencontre un homme inquiétant, Nils Kant. Il ne réapparaîtra jamais.
Vingt ans plus tard, Gerlof, ancien marinier de 80 ans, reçoit par la poste une des sandales que son petit fils portait le jour de sa disparition.
Ce sera l’occasion pour le grand-père de mener son enquête et de balayer ainsi l'histoire bouleversante des habitants de l'ile d'Öland, petite île Suédoise.
Cela permettra également à Julia, la mère de Jens de faire enfin son deuil et de se réconcilier avec son père, rongé par la culpabilité.
Dès lors, deux récits s’entrecroisent : le récit de la vie de Nils Kant jusqu’à ce soir de septembre 72 ; celui du retour de Julia et du début de l’enquête.
L'atmosphère, les paysages, les gens, bref tout est superbement bien raconté. Jusqu'au dénouement final qui laisse pantois.
Un roman suédois digne des meilleurs Mankell.